Bienvenue à Novembre... et ses incertitudes.
- Maryvonne Rebillard
- 1 nov. 2020
- 2 min de lecture

Cette semaine, une impulsion, une nécessité... J'ai posé les bases d'un nouveau projet destiné aux ados, même s'il ne me sera pas possible de me lancer dans son écriture proprement dite dans l'immédiat.
"La fille qui préférait vivre dans les livres", c'est Lorna, une fille de Troisième plus que discrète, très solitaire... et toujours plongée dans ses romans. Celui qui raconte son histoire s'appelle Julian. Il est déterminé à percer le mystère qui entoure "la nouvelle" et lui redonner le sourire !
Le harcèlement, la malveillance subis au sein de la famille et les dégâts qu'ils causent, les rumeurs, les "moutons" pour qui il est plus facile de suivre le mouvement que de réfléchir et juger les personnes sur ce qu'ils font, de bien ou de mal, plutôt que sur ce que l'on en dit, mais aussi le pouvoir des livres, les rencontres avec des êtres d'exception qui peuvent de façon tout à fait inattendue repeindre le ciel en bleu... Voilà les principaux thèmes abordés.
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Je suis toujours tour à tour consternée et scandalisée par certains comportements, au moment où nous devrions tous être mobilisés contre la Covid...
Reportage sur le soir précédant le confinement au Journal de 13 heures du lendemain... Dans une grande ville, en France, une foule de fêtards veulent "profiter jusqu'au bout des dernières heures de liberté". Une terrasse de bar-restaurant bondée, des tables très rapprochées, pas de distanciation, pas de masques, des gens qui chantent, rient, gesticulent. Insouciance ? Stupidité ? Provocation ? Face à la caméra, le patron de l'établissement (masqué, lui) se frotte les mains. Il se vante d'avoir dû rajouter des tables, se félicite d'avoir "fait le plein", d'avoir pu compter sur le soutien des clients.
Je me suis demandée s'il avait conscience ou pas (et les deux options font froid dans le dos) que parmi tous ces clients providentiels, il y aurait forcément, dans les prochaines semaines, à cause de cette "soirée festive", de cette promiscuité, des personnes malades, hospitalisées, peut-être des morts... A sa place, et à la place de tous ceux qui ont agi comme lui, je crois que j'aurais du mal à dormir sereinement.
Comme si cette pandémie n'était pas déjà source de suffisamment de souffrance et de malheur comme ça !
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